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Réhabiliter plutôt que de détruire constitue l’un des principaux défis pour toutes les villes du monde. Traces d’un passé glorieux mais révolu, les friches industrielles se sont multipliées ces dernières années et connaissent désormais une nouvelle jeunesse, au prix de résurrections ambitieuses pour devenir des modèles éco-responsables.

A Paris, c’est dans le XVIIIe arrondissement que la Halle Pajol, ancienne gare de fret SNCF, a connu un profond lifting écologique. Laissée un temps à l’abandon, le bâtiment est aujourd’hui l’emblème d’une rénovation exemplaire et redonne vie au quartier de la Chapelle, l’un des plus populaires du nord-est de la capitale.

Nichée entre le Gare du Nord et les voies ferrées de la Gare de l’Est, la Halle Pajol, avec sa façade en bois et sa gigantesque structure métallique, détonne dans le paysage urbain.
Autre particularité : le bâtiment arbore une impressionnante toiture recouverte par 3500m2 de panneaux photovoltaïques qui en font l’une des plus grandes centrales solaires urbaines de France.
Mais comment faire d’un ancien entrepôt industriel délabré un modèle d’architecture durable ? Comment transformer une halle ferroviaire construite en 1926 en un bâtiment passif et faire d’un quartier jusqu’ici délaissé un nouveau pôle d’attractivité ?

C’est à toutes ces problématiques que le cabinet d’architectes Jourda, reconnu pour ses réalisations écologiques, a dû répondre pour faire de la Halle Pajol un projet phare de la ville de Paris.

Sous sa structure rénovée la Halle accueille plusieurs activités. Côté pile : une auberge de jeunesse, des commerces et une bibliothèque municipale ; côté face : un jardin couvert de 9000m2…de quoi offrir un nouveau cadre de vie à des riverains pleinement investis dans la revitalisation du quartier et heureux de profiter de toutes ces nouvelles installations.