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Dormir en pleine jungle, dans une réserve privée de plus de 400 hectares : avouons que l’idée est tentante. Si en plus on ajoute à cela la certitude d’un séjour éco-responsable irréprochable, la formule a de quoi séduire.

Au cœur du Costa Rica, cet eldorado existe : le Lapa Rios.

A la tête de cette aventure qui a commencé dans les années 90, deux américains : Karen Lewis et son mari qui ont quitté les USA et investi toutes leurs économies dans un seul but construire ici 17 bungalows en totale osmose avec leur environnement, tout cela en totale collaboration avec les habitants de cette région et dans le respect des traditions.

Le lapas Rios n’est pas qualifié « pionner du tourisme durable » pour rien. Mais comment peut-on garder cet avantage au fil des années ? Comment convaincre la population voisine de venir participer à ce projet ? Et comment respecter ce lieu sans le dénaturer tout en offrant une hôtellerie de luxe ? C’est à ces questions que les propriétaires ont dû amener des réponses innovantes.

En employant de la main d’œuvre locale, les propriétaires répondent non seulement à une des chartes essentielles de l’éco-tourisme, mais ils permettent ainsi à des employés de faire fonctionner l’ascenseur social. A ce titre, Edwin Villaréal, est un parfait exemple. Plus ancien des 60 employés de l’hôtel, il travaille au Lapas Rios depuis 25 ans, et il est devenu en quelques années l’un des guides les plus réputés de la région. Son rôle est primordial dans la sensibilisation des touristes à l’écologie.